Ces archives, constituées à l’origine en 25 liasses ou dossiers, ont été remises en don à la Bibliothèque par M. Albert Pictet, Mme Charles Gautier et Mlle Eva Pictet en 1947, selon mention sur 1ère page de l’inventaire dactylographié conservé dans le premier carton (Gf 3801/dossier 1/part. 1 devenu Ms. fr. 7939). Le registre d’entrées du Département des manuscrits dans lequel ont été inscrites ces archives indique lui, sous le numéro d’entrée 1947/7 : « Gustave Pictet. 25 cartons contenant ses papiers politiques, 1850-1893 et 400 dossiers de lettres, circulaires et imprimés de Paul Pictet [ ?]. Don de Monsieur Albert Pictet au nom des héritiers de Monsieur Paul Pictet ». Une liasse de correspondances à Gustave Pictet, décrite sous le dossier no. 25 de l’inventaire dactylographié, a été séparée de cet ensemble et a été inventoriée dans les fonds et collections du Département des manuscrit sous les cotes Ms. fr. 1077-1078. On y a joint les correspondances éparses de quelques autres dossiers, soit : dossier 4/part. 2/13, dossier 5/8, dossier 6/part. 3/13 et 14, dossier 13/part.2/12 et 13. Le reste, soit les 24 dossiers conditionnés en 40 cartons a été catalogué - curieusement - au Service des imprimés sous les cotes Gf 3801/1-24, leur consultation par les chercheurs n’étant autorisée qu’en Salle Senebier comme le stipulait une note sur les cartons. Un second et important lot de papiers de Gustave Pictet de même provenance, contenant ses papiers personnels, souvenirs d’études et de voyages, journaux intimes, papiers politiques et militaires, ainsi que de la correspondance et des documents concernant son épouse Louise-Amélie née Lambert (1828-1901), a été inventorié sous les cotes Ms. fr. 1351-1352. Une mention dans l’inventaire de ces cotes précise : « Don 1947/7. Ces papiers sont un solde, retrouvé après les travaux d’inventaire de M[ichel] Piller, des Archives Pictet (Gf 3801) ». En 2010, décision a été prise de revenir sur cette solution hybride et de rapatrier ces 24 dossiers au Département des manuscrits, de les reconditionner et de les recoter définitivement sous des cotes de manuscrits. (Barbara Prout, décembre 2010).