Manuscrits et archives privées

Présentation du fonds

• Nom du producteur

  Rousseau, Jean-Jacques (1712-1778)

• Présentation du producteur

  Jean-Jacques Rousseau est né le 28 juin 1712 à Genève. En 1725, il occupe une place d'apprenti chez un graveur mais quitte soudainement Genève en 1728 pour se rendre à Annecy, auprès de la baronne de Warens qui le pousse à se convertir au catholicisme.
  Jusqu'en 1742, année où il s'établit à Paris, Jean-Jacques Rousseau mène une vie mouvementée entre l'étude de la musique et des séjours à Turin, Annecy et Chambéry, où il rejoint Madame de Warens aux "Charmettes". Entre 1743 et 1744, il est secrétaire particulier de l'ambassadeur de France à Venise. Il rentre ensuite à Paris où il occupe des fonctions de précepteur et de secrétaire. Grâce à Diderot, il devient en 1749 un des collaborateurs de l'"Enyclopédie".
  En 1750, Rousseau obtient le prix de l'Académie de Dijon pour sa réponse à la question : "Si le rétablissement des sciences et des arts a contribué à épurer les moeurs?" qui le propulse sur les devants de la scène littéraire, En 1755 paraît le "Discours sur l'origine de l'inégalité", dédié à la République de Genève, puis en 1758 la "Lettre à D'Alembert sur les spectacles", ce dernier réclamant un théâtre pour Genève. En 1754, il était retourné au protestantisme et du coup avait repris sa qualité de citoyen genevois, perdue par l'abjuration. Rousseau publie ensuite coup sur coup "La Nouvelle Héloïse" (1761), "Du Contrat social" et l'"Emile" (1762). Ce dernier ouvrage, dont la "Profession de foi du vicaire savoyard" a soulevé un grand scandale, est condamné à Paris et à Genève. Rousseau se réfugie alors dans la principauté de Neuchâtel, à Môtiers. En 1764, il publie ses "Lettres écrites de la Montagne" pour intervenir dans les débats politiques qui entourent sa condamnation à Genève. L'ouvrage est également censuré.
  Après avoir été chassé de l'île Saint-Pierre où il a séjourné quelques semaines en 1765, Rousseau connaît une vie errante (Angleterre, Dauphiné). On le retrouve à Paris en 1770 où il achève ses "Confessions", puis écrit les "Rêveries du promeneur solitaire". En mai 1778, Rousseau accepte l'offre du marquis de Girardin et s'installe dans un pavillon du parc d'Ermenonville. Il meurt subitement le 2 juillet 1778. Sa dépouille est transportée au Panthéon en 1794.

• Modalités d'entrées

  Le noyau de la collection des manuscrits de J.-J. Rousseau à la Bibliothèque de Genève a été constitué par les dons Streckeisen-Moultou (1835-1882) et Jean-Charles Coindet (1873-1876), qui ont été relayés par des acquisitions systématiques. La Bibliothèque de Genève est également dépositaire des manuscrits de la Société J.-J. Rousseau.
  

  Les numéros d'entrée seront indiqués au fur et à mesure dans les descriptions des diverses pièces.

• Mode de classement

  par série
  

• Modalités d'accès

  Restrictions. Consultation uniquement sur copie numérique lorsqu'elle existe.
  

• Existence et lieu de conservation des copies

  Une partie des documents est numérisée.
  

• Bibliographie

  Jean-Jacques Rousseau, "Oeuvres complètes", dir. Bernard Gagnebin et Marcel Raymond, 5 vol., Paris, Gallimard, "Bibl. de la Pléiade", 1959-1995, 5 vol.
  Jean-Jacques Rousseau Rousseau, "Correspondance complète", éd. Ralph A. Leigh, Genève, Institut et Musée Voltaire, puis Oxford, Voltaire Foundation, 1965-1998, 52 vol.
  Fernand Aubert, "Catalogue des manuscrits de Jean-Jacques Rousseau qui se trouvent à Genève", Genève, 1938.
  Raymond Trousson et Frédéric S. Eigeldinger (dir.), "Dictionnaire de J.-J. Rousseau", Paris, Champion, 1996
  "Annales de la Société J.-J. Rousseau", Genève, Jullien, puis Droz, 1905-2014, 52 vol.
  

• Note(s) de l'archiviste

  Un premier catalogue a été établi par Gauthier Ambrus (2010-2012). Les données de cet inventaire ont été intégralement (sauf la bibliographie) revues et adaptées aux normes ISAD(G) par Flávio Borda d'Água en 2016.

• Indexation :

• Personne(s)

  Rousseau, Jean-Jacques

• Fonction(s)

  Compositeur/Ecrivain/Philsophe