Historique de
la conservation :
Les volumes 1/I et 1/XVIII manquent depuis
1872 au moins.
Les lettres furent montées sur onglet dans
l'ordre chronologique et reliées du vivant d'Antoine Court, qui
établit lui-même vers 1744-1746 des index (Ms. Court 6 et 8) qui
renvoient aux numéros de tome.
Les volumes ont été au XVIIIe siècle
paginés à l'encre noire. Cette pagination est parfois irrégulière.
Elle a dans certains volumes été doublée d'une foliotation à
l'encre rouge au début du XXe siècle.
Certaines lettres ont été
intentionnellement mutilées (déchirées ou découpées) à l'endroit de
la signature ou de la date, soit par Antoine Court (cf. son
annotation sur une lettre du 9 juin 1728 : "D'un Ancien je ne sais
d'où parce que j'ai coupé l'endroit d'où la lettre etoit datée" :
Court 1 IV, p. 434/f. 218v), soit par leur auteur. Ainsi, sur une
lettre écrite à Nîmes le 27 décembre 1743, Boisière rature sa
signature et précise : "par prudance j'efasse mon nom" (Court 1/XV,
f. 15-16 ou p. 31-34).
Présentation
du contenu :
Cet ensemble de 28 tomes contient environ
5000 lettres reçues par Antoine Court. Il s'agit des lettres reçues
("LAC" pour "Lettres à Antoine Court" sur l'étiquette dorsale de la
couvrure d'origine, qui a été remontée en tête d'ouvrage), par
opposition aux lettres écrites (LDC pour "Lettres de Court", Ms.
Court 7). Cependant, certaines lettres reçues par Antoine Court
n'ont pas été reliées dans cette série Ms. Court 1 mais dans les
recueils de documents historiques composés par Antoine
Court.L'adresse du destinataire, Antoine Court, est généralement
écrite par l'auteur sur la lettre elle-même au verso du feuillet ou
du bifeuillet. La plupart des adresses indiquent non pas le nom
d'Antoine Court mais un de ses pseudonymes : "Monsieur
Esperandieu", "Monsieur de Lingebe" (anagramme de Gebelin),
"Truoc", "Monsieur de Goutrespac " ou "Gontrepas", "Darcougt",
"Dubois", etc. Certaines lettres ne sont pas adressées à Antoine
Court mais à ses proches (notamment à sa femme Etiennette Pagès, au
major Jacques de Montrond et à Georges Polier) ou aux proposants
étudiant au séminaire de Lausanne.Antoine Court, au dos de chaque
lettre qu'il recevait, avait l'habitude d'inscrire le nom de
l'expéditeur, la date de la lettre et parfois son objet. Quand la
signature a été découpée ou n'est pas claire, ces apostilles de la
main d'Antoine Court permettent parfois d'identifier l'auteur de la
lettre.Dans le présent instrument de recherche, l'identification de
certains correspondants reste cependant incomplète, par exemple
quand ils signent de leur seul patronyme (prénom non précisé) ou
d'un surnom. Les chercheurs capables de compléter ces
identifications sont invités à signaler au Cabinet des manuscrits
les corrections qu'ils proposent. Ces corrections seraient
particulièrement bienvenues en ce qui concerne :- l'identification
des homonymes portant les noms suivants : Boyer de Genève, Dubon
(Trelis dit Dubon ou Jean Martin dit Dubon ?), Dumeirol et de
Meyrol, Fléchier de Nîmes, Gabriac (Jean-Pierre l'aîné ou Jacques
le cadet?), Gervais (Jacques ou François ?), Gibert (Simon Gibert
dit Clément ou Jean-Louis Gibert ?), Lafon (Jean-Pierre Lafon ou
Paul-Auguste Lafont?), de Montagny, Loys de Cheseaux (les frères
Jean Philippes et Charles), baron de Montolieu, Montrond fils et
Montrond le cadet, Teissier (Etienne Teissier dit Lafage ? ou
Claude Teissier ?), Viala (François Viala dit Dumont ? ou Michel
Viala ?), Volpelière.- l'identification des prénoms de Messieurs
Alary, Blanc, Boissy, Boudon, Bouscaren, Boutan, Cabrol, Cardonnet,
Charier, Cayla, Chaudruc, Chauzal, Combes, Delorme, Delort, Dorte à
Nîmes, la veuve Dutilh, Monsieur J.-P. Fèvre, Mademoiselle Gaidan,
Messieurs Gounel, Grenouilleau ou Grenouillot, Guez, baron de
Kessel, Ladet, Moreau, Mousson, Nicol, Peschier, Puget (Pierre
Puget?), Reynaud, Rivalier, de Roches, Monsieur Salle, Monsieur
Seignoret à Vevey, Monsieur de Saint-Hippolyte, Vincent (Paul
Vincent?). Pour les pasteurs, le présent inventaire utilise comme
entrée d'indexation la forme adoptée par Yves Krumenacker dans son
"Dictionnaire des pasteurs dans la France du XVIIIe siècle" (Paris,
2008).N'hésitez pas à nous signaler aussi la référence
bibliographique des publications donnant une édition des lettres et
papiers Court.