Notice descriptive
Ms. Compagnie des pasteurs 1121-1122
Au XIXe siècle, les finances de l’Eglise sont administrées par la Société économique. Ses revenus sont appliqués à l’entretien du culte protestant et à l'instruction publique(Constitution genevoise de 1814, titre XI, article 4).
En 1842, il est confirmé que les revenus de la Société économique sont affectés aux besoins du culte protestant et de l’instruction publique. (Constitution de 1842, titre IX, article 115).
En 1847, l’administration de l’Eglise est exclusivement confiée au Consistoire. Concernant les fonds de l’Eglise, il est décidé que les biens qui, jusqu’à présent, étaient gérés par la Société économique seront répartis. Ainsi les immeubles de la Société économique destinés au culte protestant et à l'instruction publique seront remis aux communes dans lesquels ils sont situés. Il est attribué à chaque commune une part proportionnelle sur les biens productifs de la Société économique pour l'entretien des immeubles qui lui ont été remis. Les biens attribués aux communes seront remis à une Caisse hypothécaire chargée de les faire valoir et dont les revenus sont annuellement mis à la disposition des admnistrations communales et du Consistoire. Sur le fonds capital de la Société économique, il est employé à concourir à la formation d’une Banque d’escompte, de dépôt, et de circulation, dont les revenus sont affectés aux besoins du culte (Constitution de 1847, titre X, article 143-148).
Selon la Constitution de l’Eglise nationale protestante de Genève de 1908, les finances de l’Eglise sont administrées par le Consistoire, par une commission des finances nommée à cet effet. Les biens destinés à l’administration générale sont réunis sous le nom de Caisse centrale de l’Eglise.
La Compagnie des pasteurs gère ses propes fonds parmi lesquels le fonds Lemaire est le plus représenté dans les archives financières conservées à la BGE
Les archives financières conservées à la Bibliothèque de Genève sont les finances propres à la Compagie, soit le fonds Lemaire, le fonds des subventions et encouragements, des polices d'assurance et des pièces comptables isolées.
Henri Heyer, "l’Eglise de Genève, 1535-1909", Genève, 1909, p. 323 et suiv.
Charles Chenevière, "l’Eglise de Genève de 1909 à 1959", Genève, 1959, p. 49 et suiv.