Notice descriptive
Arch. Tronchin 3/1 à 3/20 (f. 3-55)
En 1588, Henri de Navarre, protecteur des Eglises réformées françaises contre la Ligue, envoie à Genève et en Suisse son chambellan Antoine de Moret, sieur de Réau et le seigneur de Clervant, pour emprunter de l'argent. Le principal prêteur fut le pasteur Jean-Baptiste Rotan, citoyen grison, qui s'adjoignit quelques associés et reçut en gage des bijoux et pierreries (désignés dans les documents par le terme de bagues) appartenant à Catherine de Bourbon, soeur d'Henri de Navarre. En juillet 1591, Rotan reçoit une pension équivalent à un remboursement de l'emprunt, mais les bagues ne sont pas rendues au roi. En 1592, Rotan, partant pour La Rochelle, dépose les bagues entre les mains de Théodore de Bèze, qui, mis sous pression par les créanciers de Rotan, cherchera à en être déchargé.
Résumés de cette affaire dans "Correspondance de Théodore de Bèze", tome 39, p. 146 et tome 41 p. IX