Manuscrits et archives privées

"Depuis 1910 - soit depuis l'âge de 17 ans - ... j'ai tenu mon journal. Il est, dans l'adolescence, ... et surtout lors de la vingtième année tourné davantage vers le moi, et répond à la formule classique du "journal intime"; il est, par la suite, plus ouvert sur le monde, les "choses vues" ... (Voir : Ms. fr. 5960 et 5961)

"Quand je me suis convaincu du sens que mon journal pouvait avoir pour d'autres que moi [j'ai décidé de mettre mes notes] au point et au net... Ce carnet de route est donc resté un journal, mais un journal récrit, formule qui est intermédiaire entre celle des mémoires et celle du journal proprement dit... "

"C'est par mon "Journal d'adolescence" que j'ai commencé cette mise au net dès 1929 - avec vingt ans de recul... [et] c'est vers 1950 seulement que j'entrepris la mise au point méthodique de tous les carnets successifs."

"En 1955, le directeur de la Bibliothèque nationale de Berne m'offrit... l'hospitalité de la Bibliothèque pour mes manuscrits qu'il me plairait d'y déposer... C'est donc à la Bibliothèque nationale... que se trouveront désormais les textes originaux du Carnet de Route." Les photocopies de ce texte sont conservées sous la cote BGE Ms. fr. 5969 bis, dans 1 portefeuille.

Voir correspondance avec la Bibliothèque nationale de Berne, BGE Ms. fr. 7537/7

Le Chapitre XI : Douceur de France de Carnet de route a été publié à Genève en 1941. (Il n'y a pas de manuscrit.)