Henri Boissonnas
Né en 1894 à Genève, fils de Frédéric Boissonnas et d’Augusta Magnin, Henri-Paul Boissonnas se forme à l’Ecole des Beaux-arts. Il effectue des voyages en Grèce et en Asie Mineure en 1919 et en 1921, ainsi qu’en Roumanie en 1930-1931. En 1921, il épouse Valentine Baud-Bovy, fille de Daniel Baud-Bovy, grand ami de son père. Celle-ci, restauratrice d'art, l’assistera dans nombre de ses travaux. Henri Boissonnas dirige l'entreprise familiale de photographie de 1924 à 1927 avant d’en remettre la direction à son frère Paul. Il se consacre alors à la restauration d’art à Genève puis, dès 1934 à Zurich, officie également en tant que peintre, aquarelliste et illustrateur. D'une grande conscience professionnelle, il est l'un des premiers à documenter ses restaurations et à appliquer des méthodes scientifiques (rayons X et UV). Il travaille pour les musées de Genève, Berne et Zurich et s'illustre par ses restaurations de nombreux Holbein, de plusieurs fresques et du plafond roman de l'église de Zillis (1939-1941). Henri Boissonnas décède à Zurich en 1966. [librement adapté du Dictionnaire historique de la Suisse (DHS), version du 06/10/2004, url: http://www.hls-dhs-dss.ch/textes/f/F27697.php].
Valentine Boissonnas
Née en 1899, fille de Daniel Baud-Bovy et de Jeanne-Catherine Barth, elle suit un apprentissage en reliure d’art qu’elle complète par une formation de restauratrice en gravure ancienne à Bâle, ainsi qu’à Dresde où elle séjourne en 1920-1921. Conjuguant sa carrière de restauratrice avec le fonctionnement du ménage Boissonnas fort de quatre enfants (Alain, Luc, Jeanne et Pierre), elle suit parfois son mari ou entretient avec lui une ample correspondance lors de leurs périodes de séparations. Valentine Boissonnas décède en 1999.