Don de Mme A. Bréting.
Les manuscrits de Frank Duperrut conservés à la BGE sont constitués essentiellement des notes qui lui servirent de matériaux pour ses cours. Ces papiers étaient conservés dans une caisse imitant la forme d'un livre, de 41 cm de hauteur, 33 cm de largeur et 17 cm de profondeur. Le dos de peau brune portait le titre "Papiers de Frank Duperrut". Dans une note de Frédéric Gardy, datée du 12 novembre 1923, on apprend que ces papiers ont été remis à la Bibliothèque par l'intermédiaire de Melle A. Bréting, directrice du pensionnat des Marguerites.
Frédéric Gardy en a dressé un inventaire puis a soumis ces papiers à Pierre Bovet qui à son tour en a fait un descriptif. Comme Pierre Bovet trouvait un certain intérêt à ces documents, Gardy les a conservés, se contentant de ne détruire "que les notes prises par Frank Duperrut en vue des cours qu'il a donnés dans différentes institutions". Ainsi, les inventaires établis par Gardy, puis par Bovet, ont été dressés avant le nettoyage effectué par Gardy (Voir à ce sujet : Ms. fr. 7240, enveloppe 1). Les papiers restant ont été conservés dans la caisse citée ci-dessus et à qui on a attribué la cote "Ms. suppl. 1269". Une description sommaire figurait dans le catalogue dactylographié, tome VI, page 14.
Lorsque le catalogue détaillé a été entrepris en 2003, ces papiers reposaient donc dans cette boîte depuis 80 ans. Ils étaient pliés et formaient de petites liasses maintenues par une ficelle ou un ruban. Leur consultation était donc difficile et le respect de l'ordre rendu impossible. Bien que Frédéric Gardy ait décrit ces documents comme se présentant "sous une absence de forme", il est difficile de savoir si le désordre est celui laissé par Frank Duperrut lui-même ou par sa mère - en effet, Mme Bréting dans une lettre à Frédéric Gardy, nous apprend que Mme Duperrut a classé les papiers laissés par son fils - ou par Pierre Bovet qui les a lus ou par des chercheurs qui les auraient consultés au cours des dernières décennies.