Né à Genève en 1776, Jacques-Augustin Galiffe, dit James, est le fils de Barthélemy, avocat, conseiller, trésorier général, général d'artillerie, et de Marie Naville. Il épouse en premières noces, en 1817, Elisabeth-Philippine Claparède, fille de Jean-Antoine, avocat, juge, et en secondes noces, en 1827, Amélie Pictet-de Rochemont, fille de Charles Pictet-de Rochemont. Il émigre lors de la révolution de 1794. Il exerce alors l’activité de banquier successivement à Londres (1798), en Hollande (1803) ainsi qu’en Russie (1805-1814). Il participe à la campagne de Franche-Comté en 1815. Revenu à Genève, il devient adjoint à la commission des archives (1819-1841) et se constitue une collection de documents qui sera restituée en 1915 par son petit-fils. Il contribua à renouveler les recherches historiques en recourant aux documents, mais cet apport est gâté par une passion peu objective contre Calvin. Il s'installe à Florence en 1841 et y décède en 1853.
[D'après Catherine Santschi, "Galiffe, James", in Dictionnaire historique de la Suisse (DHS), url: http://www.hls-dhs-dss.ch/textes/f/F31573.php, version du 29/06/2007]
Galiffe, Jean-Barthélemy-Gaïfre, dit John (1818-1890), fils de James. Il épouse en premières noces, en 1849, Gabrielle Odier, fille d'Edouard et en secondes noces, en 1853, Marianne Weber, fille de Jean-Jacques, pasteur. Après des études en Allemagne chez les frères moraves, puis à l'université de Heidelberg (doctorat en droit en 1842), il est maire de Satigny (1853-1858) et député au Grand Conseil genevois (1854-1856). Il est également consul (1863), puis consul général du Danemark (1883-1890). Il enseigne l'histoire nationale à l'Académie de Genève (1861-1865). Il continue l'œuvre de son père, en particulier des "Notices généalogiques sur les familles genevoises", Galiffe s'est concentré sur le XVIe s., s'attachant à célébrer la mémoire des héros de l'indépendance genevoise et s'en prenant à Calvin qui aurait mis fin selon lui à une période particulièrement brillante de l'histoire de la ville.
[D'après Catherine Santschi, "Galiffe, Jean-Barthélemy-Gaïfre", in Dictionnaire historique de la Suisse (DHS), url: http://www.hls-dhs-dss.ch/textes/f/F31574.php, version du 29/06/2007]
Aymon (Gustave-Amédée-Gaïfre) Galiffe (1856-1915), est le fils de Jean-Barthélemy-Gaïfre. Célibataire, il fait des études de droit à Genève, licences en droit et sciences sociales et politiques. Avocat en 1882, Galiffe devient substitut du procureur général en 1885, puis siège au tribunal de première instance de 1892 à 1907. Parallèlement, il poursuit une carrière militaire: lieutenant (1878), capitaine (1886), major (1893) et colonel (1905). Il commande la division 2 de 1909 à 1912. Vice-consul (1883), puis consul (1890-1915) du Danemark. Historien et généalogiste, Galiffe complète les ouvrages de son père, notamment les "Notices généalogiques sur les familles genevoises" (1892-1908) et l' "Armorial genevois" (1896).
[D'après Sébastien Rial, "Galiffe, Aymon", in Dictionnaire historique de la Suisse (DHS), url: http://www.hls-dhs-dss.ch/textes/f/F23708.php, version du 29/06/2007]
Jeanne-Andrienne Galiffe (1742-1828) est la soeur cadette de Barthélemy Galiffe (1736-1816).
Jean-Louis Calandrini (1703-1758) est le fils de Jean-Louis, pasteur, et de Michée Du Pan et aussi le petit-neveu de Bénédict Calandrini (1639-1720). Il épouse, en 1729, Renée Lullin, fille de Jacques. A l'Académie de Genève, il défend sa thèse en physique (1722). En 1724, Calandrini est nommé professeur de mathématiques en même temps que Gabriel Cramer, mais il entreprend d'abord un voyage de formation de trois ans en France et en Angleterre. Il est professeur de philosophie de 1734 à 1750. Il est également membre du Petit Conseil en 1750, trésorier en 1752 et syndic en 1757. Collaborateur de la Bibliothèque italique, Calandrini reste surtout connu pour avoir enrichi l'édition des "Principia de Newton" (Genève, 1739-1742) d'une centaine de notes, dont les plus développées sont de véritables chapitres. Il est l'auteur de quelques articles originaux (sur l'aurore boréale, sur une comète, sur les effets de la foudre) et d'importants travaux inédits sur la trigonométrie plane et sphérique, la théorie des dérivées et des quadratures, les séries infinies, et la logique.
[D'après René Sigrist, "Calandrini, Jean-Louis", in Dictionnaire historique de la Suisse (DHS), url: http://www.hls-dhs-dss.ch/textes/f/F15881.php, version du 20/03/2003]