Frédéric-Alexandre-Marie Jeanneret est né le 4 juillet 1834 aux Verrières et est originaire de Travers. Il est placé, à l'issue de ses études, dans un atelier d'horlogerie de la Chaux-de-Fonds. Cette formation ne lui convenant guère, Frédéric Jeanneret entreprend une série de "petits boulots" : régent sur les Monts du Locle, puis colporteur de livres religieux et suffragant du ministre de Chambéry. Il décide pendant son séjour à Chambéry d'entrer dans l'église romaine et son abjuration se tient en la Cathédrale de Chambéry, puis il entre au séminaire. Le mode de vie de séminariste ne lui convenant toutefois pas, il part à Turin où il sera employé par le gouvernement à des recherches historiques, puis il devient rédacteur d'un journal d'Annecy ("Bon Sens"). Il s'établit dans les années 1850 à Carouge, puis dans les environs de 1860, il se fixe, à nouveau, dans la région de Neuchâtel. Sa production bibliographique est abondante et on lui doit notamment une série d'articles parus dans l'"Univers" et "Le Monde" de Paris (1857-1861), mais également : "De la propagation du protestantisme en France" (Paris, 1859); "Vie de très haulte, très puissante et très illustre dame madame Loyse de Savoye, religieuse au couvent de Madame Ste-Claire d'Orbe, escripte par une religieuse du dict couvent, précédée d'une notice sur le couvent d'Orbe et suivie de documents historiques" (Genève, 1860); "Etrennes neuchâteloises" (Locle, 1861); "Les sorciers dans le pays de Neuchâtel, recherches curieuses sur les procédures instruites pour faits de sorcellerie du 15e au 17e siècle" (Locle, 1862); il entreprend finalement la "Biographie neuchâteloise" dont il produira uniquement le premier des deux volumes, le deuxième volume étant quant à lui rédigé par James Henri Bonhote. [d'après Frédéric-Alexandre-Marie Jeanneret, "Biographie neuchâteloise", tome 2, Locle, Chez Eugène Courvoisier, 1863, p. 555-558]