"L'établissement des orphelines de la Ville de Genève est fondé en 1805 pour recueillir les jeunes filles âgées de cinq à dix ans". Il n'est reconnu par le Conseil d'Etat qu'en 1822.
[D'après le site des Archives d'Etat de Genève et BGE Ms. fr. 6967/2]
En 1873, il change son nom d'Etablissement des orphelines (Genève) pour devenir la Société d'établissement des orphelines protestantes de Genève et en 1902 Les Laurelles [à Carouge]. L'établissement ferme définitivement en 1939.
D'abord destiné exclusivement aux jeunes filles de famille genevoise et protestante, la Société s'ouvre à toute pauvre et orpheline de mère. Les directrices en 1822 sont Mesdames Aubert-Sarasin, De Roches-Joly, De Vegobre, Diodati-Vernet, Jolivet, Pictet-Menet, Rillet-Necker, Schmidtmeyer-Fatio et Vernet-Pictet et son Comité adjoint est formé en 1832 de Messieurs Golaz, Hentch-Chastel, Lullin-Diodati (syndic), Pictet-Baraban et du pasteur Ramu pour une quarantaine d'orphelines. En 1924, le Comité est composé de Madame [Emilie] Auguste Blondel [décédée en 1944], présidente, Madame Jean Martin, Mademoiselle M. Martin-Achard, Madame Antoine Gouy et 8 autres membres. La directrice est Mademoiselle C. Clément et la sous-directrice E. Krähenbühl.
[D'après Herrmann, Irène, "Genève, entre République et Canton", Presses de l'Université de Laval, 2003, p. 243ss et Ms. fr. 6967/2]