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Correspondance Jules Weibel Inventaire complet (pdf)

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Présentation du fonds

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  • Nom du producteur
    Weibel, Jules (1834-1886)
  • Présentation du producteur

    Jules Weibel, fils de Benjamin-Henri Weibel, pasteur, et de Marguerite Sterchi, est un industriel vaudois né à Commugny en 1834.
    Il débute sa scolarité à Coppet, puis après un passage dans un pensionnat bâlois, il continue ses études à Vevey dans le pensionnat de Louis Dor; il fréquente ensuite, à Genève, « l’école préparatoire du colonel Aubert » poursuivant l’objectif d’être admis à l’Ecole centrale des arts et manufactures de Paris. C’est dans cet établissement parisien qu’il étudie de 1853 à 1856, d’où il ressort avec un diplôme d’ingénieur-métallurgiste.
    De 1857 à 1860, un premier emploi au sein de la Société privée des chemins de fer autrichiens le mène en premier lieu à Vienne, puis dans le Banat pour la construction d’une usine métallurgique.
    De retour en Suisse, Jules Weibel s’associe à la maison Staib et compagnie, société fabriquant des calorifères et installée à Genève. Il ne cessera pas pour autant de voyager, assumant la fonction de commis-voyageur de l'entreprise.
    En 1863, il épouse Marie de Manoël avec laquelle il aura quatre enfants.
    La participation de Jules Weibel à l’Exposition universelle de Paris en 1867 marque une étape importante dans son parcours professionnel ; en effet, seul depuis le décès de son associé Staib en 1866, il décide de développer son entreprise en créant un atelier à Paris pour répondre à la demande de nouveaux clients ; pour cela, il s’associe avec Emile Briquet et sollicite également la participation de Jules Faesch. Mais les événements de 1870 se révèleront peu propices au succès de ce projet parisien, qui se soldera par un échec.
    La fermeture de l'atelier de Paris pousse Jules Weibel à se lancer dans d'autres secteurs d'activité, ce qui donne une nouvelle orientation à sa carrière : le gaz, dès 1875, en participant à l'activité de la Compagnie d’éclairage au gaz de la ville de Stuttgart; puis, l’extraction du sel, en se chargeant de la fabrication et de l'installation des appareils Piccard, à Bex (Vaud), dès 1878, à Maixe (France), où il projette la création d'une saline, dès 1879, mais aussi à Ebensee (Autriche), en 1881; enfin, l’extraction du sucre de betterave, en adaptant les appareils Piccard à cette fin, dès 1882, à Pohrlitz (Moravie).
    La collaboration avec Piccard ouvre à Jules Weibel de nouveaux horizons: il ne se limite plus à la construction et à la mise en place d'appareils, mais il prend une large part au processus d'invention de ces machines.
    Il n'est pas étonnant dès lors que Jules Weibel se soit montré particulièrement sensible à la question de la propriété industrielle, et qu'il ait activement milité en faveur d'une législation en Suisse pour la protection des brevets.
    Il décède le 20 octobre 1886.
    D'après l'introduction de Luc Weibel, in: Weibel, Jules. "Un industriel au coeur de l'Europe : lettres à sa famille, 1857-1886" ; éd. présentée par Luc Weibel; postface de Serge Paquier. Lausanne : Editions d'en Bas, 2008 (Ethno-poche 48)

  • Modalités d'entrées

    Don de M. Luc Weibel en juillet 2013

  • Numéro(s) d'entrée
    2013/30
  • Présentation du contenu

    Ces papiers regroupent la correspondance de Jules Weibel et une documentation annexe provenant de Luc Weibel, arrière-petit-fils de Jules Weibel.
    La correspondance est constituée principalement des lettres de Jules Weibel à sa famille: à sa mère d'abord, puis dès 1863, à son épouse, et par la suite, à ses enfants également. Quelques lettres à d'autres membres de la famille, ou de l'un d'eux à Jules Weibel, viennent s'intercaler parmi ce lot, classé par correspondant, puis par ordre chronologique.
    Ces lettres offrent un riche témoignage du parcours professionnel de Jules Weibel, mais également de l'évolution de sa personne, grâce à la multitude de détails avec laquelle il décrit son quotidien. Cette correspondance donne ainsi l'occasion d’appréhender la vie d’un industriel au XIXe siècle, tout en brossant le portrait d'un individu, dans son évolution personnelle et professionnelle.
    Aux lettres écrites par Jules Weibel vient s'ajouter un ensemble de lettres adressées à Jules Weibel par sa femme Marie et quelques lettres à Marie de divers correspondants.

  • Tris et éliminations

    Hormis les contenants dans lesquels se trouvait la correspondance, tout a été conservé.

  • Mode de classement

    Par série

  • Modalités d'accès

    Libre

  • Modalités de reproductions

    Selon le règlement

  • Langue et écriture des documents
    Français
  • Instrument(s) de recherche

    Un exemplaire imprimé du présent inventaire (fichier PDF) est disponible en Salle de lecture.

  • Sources complémentaires

    Cinq épreuves photographiques de Léon Gaud et de son atelier, voir: CIG 2014-008 P 01 à P 05

  • Bibliographie

    Weibel, Jules. "Un industriel au coeur de l'Europe : lettres à sa famille, 1857-1886" ; éd. présentée par Luc Weibel; postface de Serge Paquier. Lausanne : Editions d'en Bas, 2008 (Ethno-poche 48)

  • Note(s) de l'archiviste

    Inventaire réalisé en 2015 par Melissa Mihail selon la norme ISAD(G) et enrichi d'une indexation des personnes et des dates

  • Indexation :
  • Personne(s)
    Weibel, Charles / Weibel, Edouard / Weibel, Henri / Weibel, Jules / Weibel, Louise / Weibel, Marguerite, née Sterchi / Weibel, Marie, née de Manoël
  • Collectivité(s)
    J. Weibel et Cie/Maison L.F. Staib et Cie/Weibel, Briquet et Cie
  • Fonction(s)
    Industriel