Frédéric-Jacob Soret (1795-1865) est fils de Nicolas (1759-1830), peintre ordinaire de Catherine II de Russie, et de Jeanne Louise Duval (1772-1845). Il épouse en 1836 Elisabeth Bertheau, fille de Jean-Alexandre. Etudes de théologie à Genève, doctorat en 1819, études de minéralogie à Paris (1819-1820). Précepteur de Charles-Alexandre, futur grand-duc de Saxe-Weimar (1822-1836). De 1822 à 1832, Frédéric Soret est un interlocuteur privilégié de Goethe, dont il traduit l'un des essais en 1831. Il est aussi un ami de Rodolphe Töpffer. De retour à Genève, Frédéric Soret devient membre du Conseil représentatif (1836-1841), député à la Constituante (1841), au Grand Conseil (1842 et 1844) et à la Diète (1838, 1841 et 1845).
[D'après Jacques Barrelet, "Soret, Frédéric" in Dictionnaire historique de la Suisse (DHS), url: http://www.hls-dhs-dss.ch/textes/f/F7233.php, version du 08/12/2010]
Il fut aussi conseiller aulique du grand-duc de Saxe-Weimar en 1825, son conseiller intime de légation en 1835 et ministre résident en France des grands-ducs de Saxe, d'Oldenbourg et de Mecklembourg-Schwerin, commandeur de l'ordre du Faucon, chevalier du Lion néerlandais et de St-Anne. Numismate particulièrement versé dans la numismatique orientale.
Naturaliste et numismate, Frédéric-Jacob Soret (1795-1865) a deux frères : Frédéric (1793-) probablement mort en bas âge et [Marie]-Nicolas Soret (1797-1871) qui épouse en 1824 Anne-Louise-Junie Odier (1795-1859) dont il aura 3 fils : Frédéric-André (1825-1842), Louis-Jacques Soret (1827-1890) allié Clémentine Odier; et Edmond-François (1830-1832).
Frédéric-Jacob Soret et son épouse Elisabeth Bertheau ont une fille Marie (1837-1928) qui épouse en 1856 Adrien Lecointe.
Il était pendant un temps en possession des manuscrits d'Etienne Dumont reçu par legs (voir sous Dumont).
[Compléments d'Hélène Denebourg, sur base du Galiffe, "Recueil de généalogie suisse", tome 4, Genève, 1908]