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"Les notes et manuscrits de Théophile Dufour concernant essentiellement Jean-Jacques Rousseau ont été conservés dans la famille jusqu’en 2005.
C’est donc en 2005 que le Fonds Dufour est définitivement complété : une vaste correspondance adressée à Théophile Dufour concernant Rousseau (environ 250 correspondants différents), des brouillons de lettres de Théophile Dufour à ces correspondants, des dossiers concernant le Centenaire de Rousseau (1878) et la Société Jean-Jacques Rousseau, ainsi que de nombreux textes concernant toujours Jean-Jacques Rousseau, textes accompagnés souvent de notes et surtout d’épreuves d’imprimerie. A ces articles sur Rousseau, ont été ajoutés 17 textes concernant des sujets divers.
Enfin, un important chapitre est constitué d’imprimés. En effet, à partir de 1851, Théophile Dufour découpe avec un très grand soin tous les articles concernant de près ou de loin Jean-Jacques Rousseau ; à partir de 1922, c’est sa fille qui continue à conserver ces articles, mais avec moins de suivi, et cela, jusqu’en 1950. Dans 4 cartons (Ms. fr. 7784-Ms. fr. 7787) sont ainsi conservés un siècle d’articles plus ou moins approfondis sur Rousseau.
Si Théophile Dufour n’a pas eu le temps de publier de son vivant la somme de ses recherches, c’est qu’il n’était jamais satisfait du résultat. Selon lui, une recherche en amenait une autre, chaque détail devait être revu et vérifié. Ce sens de la précision apparaît non seulement dans ses notes - évidemment - mais aussi dans le soin qu’il met à corriger les épreuves d’imprimerie de ses textes ; on compte parfois pas moins de six épreuves d’imprimerie successives, chacune couverte de fines corrections de sa main. Ce soin méticuleux, on le retrouve aussi dans sa correspondance dont il conserve de nombreux brouillons de sa main ainsi que toutes les enveloppes dans lesquelles il a reçu son courrier. Nous avons gardé ces enveloppes, non seulement pour les informations qu’elles peuvent apporter, mais surtout comme témoin de son côté méticuleux." [Françoise Pittard, 1991]
